Éric André

Éric André
Photo: Matt Winkelmeyer (Getty Images)

Eric André prend les autorités géorgiennes à partie d’un nouveau procès visant un programme de recherche de la police à l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta. André et son collègue comédien Clayton English ont intenté mardi une action en justice devant un tribunal fédéral pour contester le programme qui ils disent viole les droits constitutionnels des passagers, en particulier les Noirs, par The Associated Press.

Anglais et André allèguent que dans deux incidents distincts à six mois d’intervalle, les deux ont été victimes de profilage racial et illégalement arrêtés par la police du comté de Clayton dans le cadre du programme d’interdiction des ponts à réaction de l’aéroport. Selon la poursuite, les agents ont arrêté English et André alors qu’ils tentaient chacun de monter à bord de leur vol et les ont accusés de transporter des drogues illégales. Un officier a demandé de fouiller le sac d’English, de que l’anglais a dit qu’il était d’accord, pensant qu’il n’avait pas le choix.

« Je me sentais complètement impuissant. Je me suis senti violé. Je me sentais coincé », a déclaré English à propos de la rencontre lors d’une conférence de presse devant le palais de justice d’Atlanta où la poursuite a été déposée. « J’avais l’impression que je devais me conformer si je voulais que tout se passe bien. »

Pour sa part, le comté de Clayton décrit les arrêts du pont à réaction (soi-disant destinés à lutter contre le trafic de drogue) comme des « rencontres consensuelles » qui sont « aléatoires ». Mais le récit d’English et les données concrètes des arrêts, huissier en questions. Par le PA, les dossiers de la police montrent que sur 402 arrêts de pont à réaction entre le 30 août 2020 et le 30 avril 2021, les personnes de couleur représentaient 258 des personnes arrêtées, soit 68 %. De plus, 211 (ou 56 %) des personnes arrêtées étaient noires. Sur les 402 interpellations, seules trois ont abouti à un type quelconque de saisie de drogue.

Dans des interviews précédentes, André a fait écho à ce sentiment de violation que l’anglais élucide, décrivant son interrogatoire à l’aéroport comme « déshumanisant et démoralisant ». André ne s’est pas démoralisé, cependant—lors de la même conférence de presse, il a souligné qu’il avait été poussé à agir par un « appel moral ».

« J’ai les ressources pour attirer l’attention nationale et internationale sur cet incident. Ce n’est pas un incident isolé », a-t-il déclaré. « Si les Noirs ne parlent pas les uns pour les autres, qui le fera? »

André et English demandent un procès devant jury pour l’affaire et demandent que le programme d’interdiction du pont à réaction soit déclaré inconstitutionnel. Ils ont également des dommages-intérêts compensatoires et punitifs, ainsi qu’une indemnisation pour les frais juridiques. Le procès nomme spécifiquement le comté de Clayton et le chef de la police, ainsi que quatre policiers et un enquêteur du bureau du procureur de district.